Le monopole des banques sur le marché de l’assurance emprunteur.

                  Le monopole que les banques exercent sur le marché de l’assurance emprunteur à été largement ralenti par les lois Lagarde et Hamon. En effet, celles-ci ont été mises en place pour diminuer le pouvoir des établissements bancaires et laisser place à la concurrence. 

Malgré toutes ces manoeuvres, les banques dominent toujours ce marché. Elles en sont même les principaux acteurs et continuent d’augmenter leurs marges sur les assurances de crédit. Le taux de marge appliqué par les banques sur ces contrats serait d’environ 40% selon l’ACPR (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et ne nesserait d’augmenter. 

C’est un taux de profit extrêmement élevé comparé aux autres contrats du secteur assurance. On trouve en général 3,4% de marge pour une assurance auto ou encore 4.6% pour l’assurance dommage chez les particuliers. Ce taux fait de l’assurance emprunteur une branche 8 fois plu profitable que la moyenne du secteur. 

Pour les banques, promouvoir ou favoriser la délégation de contrats d’assurance serait une grande perte car ce secteur est générateur d’un profit important. 

Conscientes de l’avantage de ces contrats, les banques ont mis en place un véritable stratagème pour favoriser leur offre au moment de la signature du prêt. Celui-ci est tout simplement basé sur l’équivalence des garanties. Les banques s’arrangent pour ne pas délivrer pas à temps tous les éléments nécessaires (fiche d’information standardisée) au demandeur permettant de faire appel un autre assureur.

Pressés de souscrire leur crédit immobilier, de plus en plus d’emprunteurs renoncent à la délégation à la signature du contrat de prêt.

La plupart des clients ont donc recourt à la loi Hamon qui permet de changer d’assurance emprunteur pendant un an après la signature de l’emprunt.